Nos compagnons sont les cibles permanentes d’attaques parasitaires. Celles-ci s’organisent d’une part sur la peau mais aussi de manière moins perceptible au niveau du tube digestif. Ce sont ces dernières qui de part leur localisation interne sont difficiles à objectiver et donc à prévenir. Les populations de parasites internes sont nombreuses et s’organisent autour de cycles de développement pouvant intégrer des hôtes intermédiaires rendant ainsi la lutte antiparasitaire plus complexe. Companimo vous propose de faire le point sur les endoparasites les plus fréquents chez nos compagnons et vous donne des conseils quant à  la bonne réalisation de la vermifugation. Nous vous rappelons que les animaux mangeant de l’herbe le font pour se purger mais qu’en aucun cas l’herbe n’a d’effet vermifuge.

Parasites internes : les acteurs majoritaires

Il y a trois grands groupes responsables d’infestation du tube digestif :

  • Nématodes (vers ronds) : Ascaris (Toxocara canis…) (adulte de 10cm), Ankylostomes (adulte de 1,5 cm) dans
    Trichuris Vulpis

    l’intestin grêle et Trichures (adultes de 5cm) dans le colon

  • Cestodes (vers plats) : Taenia et Dipylidium caninum (famille des ténidés pouvant atteindre 80 cm))
  • Protozoaires (êtres unicellulaires) : Giardia et Coccidie

Chaque parasite bénéficie d’un avantage lui permettant de pérenniser son cycle : les œufs d’Ascaris sont très résistant dans le milieu, les Tænias sont très prolifiques, les Trichures peuvent contaminés de nombreuses espèces (porc,sangliers, les carnivores, les Hommes…).

Au cours de l’année, les cycles parasitaires vont suivre l’évolution de la population canine en extérieur : durant l’hiver, les parasites dans le milieu extérieur entrent en dormance pour se réactiver au début du printemps. Le pic d’infestation ainsi que la pression parasitaire sont à leur maximum courant de l’été pour revenir au minimum début de l’hiver.

Les seuls cas de zoonose (transmission animal-homme) sont des cas de larva migrans chez des enfants jouant avec des animaux infestés par Toxocara. Certains cestodes de type Echinococcus sont aussi transmissibles à l’Homme (atteinte hépatique, atteinte neurologique…).

Vermifugation : les conseils Companimo basés sur l’évolution annuelle du parasitisme

Courbe d’évolution du parasitisme sur une année
  1. Un chiot ou un chaton sera vermifugé tous les 15 jours jusqu’à l’âge de 2 mois puis tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois.
  2. Un chien ou un chat de plus de 6 mois sera vermifugé selon les cycles parasitaires : au début du printemps (réactivation des parasites), au cours de l’été (pression parasitaire maximale) et à l’entrée de l’hiver (déparasiter l’animal durant la phase de dormance des parasites). Pour les chiens ou les chats côtoyant le milieu extérieur de manière intensive (chien de chasse, chien de travail, chien de sécurité) une vermifugation trimestrielle sera conseillée.
  3. Les puces du chat peuvent transporter en leur intestin des larves de Taenia qui se développeront au sein du tube digestif de votre chat lorsqu’il aura ingéré une puce pendant le toilettage. Companimo vous conseille donc de traiter en même temps votre chat et votre chien contre les puces.
  4. Les Ascaris peuvent passés la barrière placentaire et contaminer les fœtus. Ainsi une femelle reproductrice sera vermifugée avant saillie, 15 jours avant et après la mise bas en plus des vermifugations annuelles prévues.

Companimo vous conseille de vous fournir chez votre vétérinaire. Celui-ci possède en effet les vermifuges les plus aboutis sur le marché en terme d’efficacité et d’innocuité.

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